lundi 2 février 2015

Gargantua de François Rabelais

Éditions: Pocket
Écrit en 1534
435 pages



Pantagruel censuré, Rabelais récidive avec Gargantua, ogre démesuré et grand seigneur de Touraine dont les aventures paraissent encore suspectes aux théologiens. Monstre de paresse, abruti de religion durant son enfance, il échappe au pédantisme des « vieux tousseux » de la Sorbonne, dérobe au passage les cloches de Notre-Dame, se cultive enfin auprès de l'humaniste Ponocratès, son maître. Survient la fabuleuse « guerre picrocholine », née d'une querelle entre vignerons et boulangers tourangeaux, où se distingue le merveilleux frère Jean des Entommeures. En récompense, le moine utopiste pourra édifier son abbaye de Thélème où tolérance et liberté feront loi.

D'un mot, Victor Hugo définissait Rabelais : « Son éclat de rire est un des gouffres de l'esprit. »









Mon avis: 

Gargantua est loin d'être un livre que j'aurais choisi de lire par pur plaisir. Vous devinerez donc qu'il s'agit ici d'une lecture scolaire. 

La professeure nous avait donc informé que Rabelais était assez spécial, qu'il se démarquait grandement des autres. Ce roman-ci le démontre assez bien. Tout d'abord, j'ai foncé droit dans le mur en découvrant le genre d'humour de Rabelais. C'est un humour grotesque, vulgaire voir répugnant. Et ce n'est pas du tout mon genre ! Lire qu'un géant a noyé des Parisiens en leur pissant dessus et savoir comment il a apprend à se torcher le cul ne m'intéresse pas du tout ! De plus, ces mots vulgaires sont ceux qu'il utilise. Ça m'a rapidement refroidi !

Ensuite, le contenu n'est pas des plus intéressants. Le livre donne l'impression d'être séparé en deux parties. Premièrement, il y a l'éducation de Gargantua. On le voit grandir et apprendre. À travers ces chapitres, l'intelligence et la connaissance de François Rabelais est facilement visible. Il connait tout sur tout ! Il veut tellement le démontrer qu'il nous ennuie avec d'interminables accumulations. Deuxièmement, il y a la guerre contre Picrochole. Cette partie nous fait voir ce que Rabelais considère comme un bon roi et un tyran. J'ai préféré cette seconde partie puisqu'il n'y a carrément plus de vulgarités. 

Finalement, malgré les commentaires de ma professeure, je n'ai pas su apprécier ce roman à sa juste valeur. En parlant de son livre, Rabelais fait référence à un os qu'il faut creuser pour accéder à la moelle, donc au réel contenu de son livre outre les mauvaises blagues. Je n'ai pas su aimé. Aussi, l'auteur nous rappelle sans cesse de se nourrir, de boire, de bien manger, mais il fait référence aux connaissances de ce monde. Il exige de ces lecteurs qu'ils soient intelligents ! Mais j'imagine qu'il nous demande une autre sorte d'intelligence... que je n'ai pas ! 

mardi 20 janvier 2015

L'étrange cas du Dr Jeykell et de Mr Hyde de Robert Louis Stevenson

Éditions: Marabout
Parution: 2010 (nouvelle édition)
Pages: 145



« Cette nuit-là, j'étais parvenu à une fatale croisée des chemins. Aurais-je appréhendé ma découverte avec plus de hauteur d'âme, aurais-je tenté l'expérience sous les auspices de généreuses et pieuses aspirations, tout aurait été différent et, de ces souffrances de la mort et de la renaissance, je serais sorti en ange et non en démon.
La substance chimique n'avait aucun pouvoir moral, elle n'était ni diabolique ni divine ; elle se contentait d'ébranler les portes de ma prison personnelle et, à l'instar des captifs de Philippes, le détenu s'en évadait. À cette époque, ma vertu était endormie, et ma dépravation, éveillée par l'ambition, s'empressa de profiter de l'occasion. Le résultat fut Edward Hyde. En conséquence de quoi, je possédais désormais deux personnalités et deux apparences, mais l'une était entièrement mauvaise, et l'autre restait le bon vieux Henry Jekyll, cet amalgame hétérogène dont j'avais déjà renoncé à ce qu'il changeât pour s'améliorer. À partir de là, les choses ne pouvaient que s'empirer. »





« L'homme est toujours double. Aujourd'hui encore, c'est tout ce que je peux dire sur ce sujet. D'autres me relaieront, me dépasseront dans l'exploration de ce domaine. Et j'ose presque affirmer que, plus tard, on ira plus loin. On démontrera que l'homme est finalement une synthèse de nombreux individus, tous différents et indépendants les uns des autres. »


Mon avis :

J'étais très tentée par cette histoire parce que je voulais la connaître, moi aussi. Je voulais découvrir cette histoire qui semblait assez spéciale. 

Tout d'abord, j'ai été un peu déçue de découvrir que le narrateur du roman n'est pas le docteur Jekyll lui-même, mais bien un de ses vieux amis. C'était donc assez long avant qu'on entre directement dans le mythe qui semble entourer le docteur. Par contre, au dernier chapitre du livre, c'est Henry Jekyll qui nous raconte son histoire. Ça a fait mon bonheur.

Sinon, que puis-je bien dire sur cette petite histoire ? Elle est bien spéciale. On fait la rencontre d'un homme qui co-habite avec un autre homme, pourtant on ne les voit jamais ensemble. L'un est d'une méchanceté sans limite et l'autre est doté d'une gentillesse profondeur. Quel lien les unit-il donc ? C'est un peu la question qui revient durant tout le livre. Bien sûr, comme cette histoire est très vieille et donc très connue, tout le monde se doute bien de ce qui se trame réellement. J'ai tout de même bien aimé voir le narrateur mené sa petite enquête sur son ami.

Bref, je me suis empressée de lire ce livre puisqu'il est très court. Je voulais découvrir cette histoire très célèbre. Je ne suis pas déçue, mais j'avoue que si l'histoire avait été plus longue, j'aurais eu l'impression de perdre mon temps, puisqu'au final, la seule partie de l'histoire qui m'intéresse vraiment est celle où Jekyll nous fait part de son histoire. Je pense que tout le monde devrait quand même prendre le temps de la lire pour pas qu'elle ne se perde et ne s'oublie avec le temps. 

14/20


vendredi 9 janvier 2015

L'Écorchée de Donato Carrisi

Éditions: Calmann-Lévy
Parution: 2013
Pages: 425


« Je les cherche partout.

Je les cherche toujours. »


Sept ans après s'être mesurée au Chuchoteur, Mila Vasquez travaille aux Limbes, le département des personnes disparues. L'enquêtrice excelle dans son domaine. Peut-être parce qu'elle est incapable d'éprouver la moindre émotion. Ou peut-être parce qu'elle-même porte dans sa chair la marque des ténèbres.
On a tous ressenti l'envie de s'évanouir dans la nature. De fuir le plus loin possible. De tout laisser derrière soi.
Or chez certains, cette sensation ne passe pas. Elle leur colle à la peau, les obsède, les dévore et finit par les engloutir. Un jour, ils se volatilisent corps et biens. Nul ne sait pourquoi. Bientôt, tout le monde les oublie. Sauf Mila.
Et puis, soudain, ces disparus réapparaissent pour tuer. Face à eux, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une hypothèse du mal. Mais pour les arrêter, il lui faudra à son tour basculer dans l'ombre.





Mon avis:

Après ma lecture, je me suis dit qu'afin de donner un avis juste, je me devais de l'écrire immédiatement. Cette chronique peut vous sembler sans queue ni tête, mais sachez que j'ai fait de mon mieux pour que mes mots restent cohérents.

Ce roman m'a tout d'abord marquée grâce à ses personnages. Mila. Mila Vasquez. Cette femme qui semble habitée par l'obscurité. Elle est marginale, malgré sa profession de policière. À de nombreuses reprises, elle agit en sachant très bien qu'elle ne devrait pas se comporter de la sorte. Selon les règles. Mais elle se fiche un peu de tout ça. Elle ne fait confiance qu'à elle-même et ça la rend attachante. Parce qu'on voit bien qu'elle n'a personne, qu'elle est seule au monde. Elle agit selon ses propres convictions. J'aurais aimé qu'elle fasse plus attention à elle, qu'elle prend conscience qu'elle est importante. Mais j'imagine que si elle avait réalisé tout ça, elle ne m'aurait pas semblé autant attachante. 
Simon Berish est un autre personnage qui m'a beaucoup touchée. Lui aussi est victime d'un grand mal-être. Il est une honte pour tous ses collègues et il ne fait pratiquement plus rien de ses journées. Il est aussi seul que Mila. Son histoire est d'une telle tristesse qu'on ne peut faire autrement que le porter dans notre coeur.

Pour parler de l'histoire, celle-ci m'a tenue en haleine du début à la fin. J'aime que ça ne stagne jamais. Ça avance toujours, alors on n'a pas l'impression de perdre notre temps. L'Écorchée est la suite du Chuchoteur, et dans ce deuxième tome, le thème des disparations est toujours le thème principal. Cette fois-ci, une énorme conspiration trouble les enquêteurs. Des gens disparus depuis vingt ans refont surface et commettent des crimes. Qu'est-ce qui les pousse à agir ainsi ? Surtout, qui les a aidé à disparaître, et à réapparaître, de la sorte ? Ce roman est rempli de questions, du début à la fin. À mon plus grand plaisir, elles finissent toutes par trouver leurs réponses.

Finalement, le style de l'auteur est aussi l'une des raisons qui a fait que j'ai lu ce roman à une vitesse folle. Ses chapitres courts, ses fins de chapitres remplies de suspense, j'adhère complètement ! 

Bref, cette lecture est un coup de foudre, un coup au coeur. Pas seulement pour son histoire et ses personnages, mais pour tout ce qu'elle dégage. Comme le dit l'auteur, on a tous un jour eu envie de disparaître. Ce livre représente ce qui arrive à ceux qui réussissent... 

20/20



samedi 3 janvier 2015

Traqué T.2: Libérez le prédateur qui est en vous de Andrew Fukuda

Éditions: Michel Lafon
Parution: 2013
Pages: 365




Pourchassés par leurs prédateurs, Gene et Sissy tentent coûte que coûte de rejoindre la Terre promise, un havre de paix où ils seront enfin en sécurité.
Suivant la piste laissée par le Scientifique, ils découvrent alors la Mission. Cette colonie de rescapés humains pourraient bien être l'Éden tant espéré. Accueillis en héros, ils vivent pour la première fois parmi les leurs. Mais les apparences sont trompeuses, et bien vite Gene se demande si ce nouveau monde n'est pas aussi maléfique que celui qu'il vient de fuir...


«La chasse ne fait que commencer.
 Elle ne cessera jamais.»







Mon avis:

C'est avec un grand enthousiasme que j'ai commencé ce livre. Il me tardait de découvrir la suite des aventures de Gene, à travers ce monde où seuls les plus rusés peuvent l'emporter. 

Au début de ma lecture, j'accrochais bien. J'arrivais très bien à me remettre dans l'histoire et à imaginer les lieux et les personnages à nouveau. Cependant, plus ça avançait, plus je me lassais. Je trouve que c'était long. Certes, il y avait un certain avancement, mais rien de bien flagrant. Le groupe de rescapés ne faisaient que cheminer du mieux qu'il le pouvait vers l'endroit où le Scientifique les guidait avec différents indices. Je trouvais que ça traînait: j'avais juste hâte d'en finir !

Une fois arrivés à la Mission, Gene et Sissy (qui devient un personnage plus qu'important) comprennent bien que quelque chose cloche... À ce moment, l'histoire devient plus intéressante, on découvre cet endroit en même temps que les personnages. Mais encore... j'en voulais plus ! On ne comprend que des petites choses sans arriver à ne faire de liens entre rien et c'était frustrant ! Je voulais savoir, je voulais comprendre ! Pourquoi le Scientifique les a-t-il menés là si ces gens semblent bizarres et dangereux ? J'avais besoin que ça avance ! 

Finalement, l'action est à son comble à la fin ! Tout nous est dévoilé : la vérité sur le Scientifique, la vérité sur la Misson, sur ces gens qui y habitent. Enfin, enfin, enfin, j'avais envie de crier! Il était plus que temps. Toutefois, la fin nous confirme qu'il y aura une suite, que l'histoire de Gene et Sissy ne peut pas simplement s'arrêter là. Lirais-je la suite ? Oui, mais dans plusieurs mois ! De meilleurs livres m'attendent...

Sinon, j'ai beaucoup aimé un nouveau personnage: Clair. Elle n'est pas tellement présente, mais pourtant elle est primordiale à l'histoire ! Sans elle, Gene n'aurait pas pu faire tout ce qu'il a fait. Aussi, j'ai bien apprécié les fillettes. Ce sont de jeunes filles qui résident dans la colonie. Elles sont complètement soumises aux anciens, autrement dit ceux qui dirigent l'endroit. J'ai trouvé intéressant de les voir aller... Elles étaient constamment forcées de paraître heureuses alors qu'on savait bien qu'une grande détresse les habitait.

Bref, je sors de cette lecture très mitigée ! J'ai grandement apprécié voir évoluer les personnages dans ce nouvel environnement, mais je trouve que l'histoire avait beaucoup de longueurs ! Je lirai tout de même la suite, curieuse que je suis!...

Ma note: 13/20


mardi 23 décembre 2014

Une part de ciel de Claudie Gallay

Éditions: Actes Sud
Collection: Babel
Parution: 2013
Pages: 569


Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise , où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve là son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Philippe est garde forestier, Gaby vit dans un bungalow vétuste où elle élève une fille qui n'est pas la sienne. Les jours qui s'égrènent pourraient lui permettre de renouer avec eux un lien qui n'a rien d'évident : Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie. Entre eux, comme une ombre, l'incendie qui a naguère détruit leur maison d'enfance.
Décembre s'écoule, le froid s'installe, la neige arrive... Curtil sera-t-il là pour Noel ?



"[...] et je me suis dit que c'était ma minute d'éternité, celle à laquelle tout le monde a droit, la part accordée par les anges, qu'on appelle ça du bonheur ou autrement n'avait pas d'importance [...]"



Mon avis:

En cette soirée (presque nuit...) du 23 décembre, j'écris ma chronique sur ce roman que j'ai fini il y a quelques jours déjà. Par manque de temps, je n'ai pas pu le chroniquer avant, mais je me devais de le faire avant de partir en visite chez ma famille. 

Dès que j'ai vu ce livre en librairie, je l'ai pris et je me suis directement dirigée vers les caisses. Je n'ai même pas lu le résumé ni rien. Seulement le fait de savoir que je pouvais enfin lire un nouveau livre de Claudie Gallay me réjouissait à un tel point. Finalement, j'ai découvert une histoire qui se déroule durant le mois de décembre et qui met en scène Carole, une femme d'une trentaine d'année, qui retourne dans l'endroit où elle a grandi. Elle est amenée à y retourner puisque son père l'a convoquée pour le temps des Fêtes. Elle y retrouve son frère et sa soeur avec qui elle ne s'entend pas très bien. Je dirais que Carole est un peu le mouton noir de cette famille. Elle est celle qui a quitté le village natal, celle qui est partie... Mais elle est de loin celle que je préfère entre les trois. Je me suis beaucoup attachée à elle pour cette sensibilité et cette fragilité qu'elle dégage. Carole demeure donc dans son village natal pendant une période de temps indéterminée afin d'attendre son père, Curtil. Se pointera-t-il ? C'est un peu le suspense de l'histoire. 

J'ai trouvé ce livre parfait pour le mois de décembre. On avance dans le mois en même temps que Carole. L'histoire est banale, il n'y a rien de grandiose, rien d'extraordinaire. Mais voir tous ces gens qui se connaissent depuis toujours, voir ce petit village uni, ça amène un certain réconfort. On se sent chez soi. J'ai adoré voir le village dans les yeux de Carole puisqu'elle est parmi les seuls qui l'ont quitté et qui y retourne. Elle retrouve donc tous ces gens qu'elle connait, mais qui ont évolué, tout comme elle. Je pense que je me suis attachée un peu à tous ces personnages secondaires. Ils ont tous leur propre personnalité bien distincte et ils sont tellement beaux à voir aller... Sam, la Môme, la Baronne, Jean... Jean Jean Jean !...

Bref, je ne considère pas ce roman comme un coup de coeur. Je dirais plus que c'est comme un petit doudou tout chou qui nous fait du bien à l'âme.

Ma note: 18/20


jeudi 18 décembre 2014

Les carnets de Cerise T1: Le zoo pétrifié de Aurélie Neyret et Joris Chamblain

Éditions: Soleil
Collection: Métamorphose
Parution: 2012
Pages: 76


« Il était une fois...
Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour,
j'avais un journal intime, il commencerait comme ça.
Il était une fois... ben moi, Cerise !
J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière.
Mon truc à moi pour raconter des histoires,
c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets...
On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait
de nous ce que nous sommes... En ce moment, avec les copines,
on observe quelqu'un de vraiment mystérieux... »






Mon avis

Après avoir tellement entendu de bien à propos de cette bande-dessinée, il fallait bien que je me la procure à mon tour ! Pour vous le prouver, quand je suis allée à la librairie, j'ai carrément couru dans la section des bandes-dessinées et je me suis mise à farfouiller dans les "C". C'est donc avec une immense joie que je peux enfin faire ma chronique. 

Dans ce premier tome, on rencontre une petite Cerise débordante d'énergie ! Elle est tellement charmante, tellement adorable ! Elle nous amène un peu partout dans son village et c'est un réel plaisir de la suivre à travers son enquête. Dans Le zoo pétrifié, elle est à la recherche d'un vieil homme qui se promène en forêt tous les jours et à chaque fois qu'il quitte la forêt, elle l'observe du haut de sa cabane en se demandant ce qu'il peut bien faire. Elle est déterminée à résoudre le mystère et ses copines sont souvent à ses côtés pour l'aider du mieux qu'elles le peuvent... même si parfois, Cerise les exaspère un peu avec toutes ses histoires. Bref, Cerise est un vrai coup de coeur en elle-même pour moi !

Ensuite, que dire de ces merveilleux dessins ? Ils sont tout simplement à couper le souffle. Plusieurs fois, j'interrompais ma lecture simplement pour admirer les dessins, c'est pour dire à quel point ils sont fabuleux. Certes, j'ai lu peu de bandes-dessinées, mais celle-ci est la plus belle que j'aie jamais lue ! Et de loin... 

Bref, cette bande-dessinée est sans aucun doute un gros coup de coeur pour moi ! Même que j'ai déjà acheté le tome 2 et il me tarde de le lire ! J'attends un peu, tout de même, pour faire durer le plaisir. Je suis emballée à l'idée de suivre Cerise dans une nouvelle aventure ! Je recommande ce bijou à tout le monde, petit ou grand. Il saura combler le coeur de n'importe qui, j'en suis certaine.